Château de la Wartburg où vécut Élisabeth de 1211 à 1228 |
Sainte Élisabeth de Thuringe ou Sainte Élisabeth de Hongrie. Par exemple la ‘Vie’ de Thierry d’Apolda (1297) qui faisait d'elle une sainte thuringeoise, eut un immense retentissement dans l'espace germanophone ; elle contribua de manière décisive à y rendre vivante la tradition littéraire, artistique et hagiographique d’Élisabeth tant dans cet espace que dans les territoires limitrophes à l'Est, aux XIVe et XVe siècles (Tallinn, …).
En revanche, sans doute surtout en raison de son enracinement régional, cette ‘Vie’ eut moins d'audience en Europe méridionale et occidentale où dominaient, après le poème hagiographique de Rutebeuf (écrit entre 1258 et 1270), les textes généraux sur sainte Élisabeth, fille du roi de Hongrie ou sainte Élisabeth de Hongrie.
Grâce au vif retentissement littéraire de l'ouvrage de Dietrich von Apolda, Élisabeth devenait « sainte Élisabeth de Thuringe » dans le monde germanophone alors que dans l’Europe méridionale et occidentale elle resta la fille du roi de Hongrie et donc sainte Élisabeth de Hongrie.
Vous trouverez ainsi dans cette rubrique :
Sainte Élisabeth et l’Allemagne
Trois textes sur les villes emblématiques en France de sainte Élisabeth de Hongrie :
Paris
Versailles
Cambrai
Dans les semaines à venir, vous pourrez trouver pour la France, classées par régions et par départements, les représentations (noms d’églises, peintures, sculptures, vitraux, …) de sainte Élisabeth de Hongrie.
Pour l’Allemagne, l’étude ne sera pas systématique, mais pour les deux Länder -Hesse et Thuringe- autour des villes élisabéthaines : Eisenach et Marburg, des compléments pourront s’ajouter.
Si J’en ai la possibilité matérielle, je tournerais ensuite mon intérêt vers deux autres pays : la Hongrie et l’Italie.
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L’église sainte-Élisabeth de Hongrie (Paris IIIe). |