Marius SIDOBRE (1882-1964) ou le cheminement d’une municipalité ouvrière (1919-1964)

Marius Sidobre, né en 1882 à Toulouse, arrive à Arcueil en 1905 comme ouvrier
métallurgiste. Après la Première Guerre mondiale à laquelle il participa, il fonde la section locale de l’ARAC. Il est élu une première fois conseiller municipal en 1919 dans la municipalité conduite par Victor Roure et ce jusqu’en 1923.
Après le Congrès de Tours, la majorité de la section locale de la SFIO adhère à la IIIe Internationale.
Marius Sidobre, Victor Roure, Paul Poensin, les Bougard, Érik Satie et beaucoup d’autres sont dans cette majorité. Suite à la mort du maire Pierre Alexandre Templier, il redevient conseiller municipal en 1932,lors d’une élection partielle.
En 1935, la liste qu’il conduit est élu et Marius Sidobre revêt l’écharpe de maire. En 1939, il est déchu avec son conseil municipal par le gouvernement de Vichy et est interné en Algérie.
Il retrouve son poste de maire en 1945, et ce jusqu’à sa mort en 1964.
En tant que maire, il a géré la guerre d’Espagne, les débuts de la Seconde Guerre mondiale, la pauvreté et le manque de logements, la Guerre d’Algérie, la création de la Cinquième République, Il meurt, en cours de mandat, le 27 avril 1964. 

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