Le pourquoi et le comment…

Ce blog est le reflet de mes recherches sur l’histoire locale, sur les relations entre la France et la Hongrie et sur les figures de la religion au Moyen-Âge. Cela constitue mes trois pôles d’intérêt.
Mes recherches sont nées de la conjonction d'un désir et de mon insatisfaction. D'une part le désir de comprendre le monde local, national ou international ; d'autre part l'insatisfaction de ne pas toujours trouver de réponses adéquates et solides, à mes interrogations, à ma curiosité dans certains écrits de mes devanciers abordant ces sujets et ces thèmes.
Parlons en premier lieu des passions et des curiosités, avant d'atteindre les sphères plus froides de la problématique et des définitions. Mon but est de permettre à tous ceux qui s'intéressent au passé de pouvoir l’appréhender, de retrouver les manières de sentir et de comprendre ceux qui, sans cet effort de sympathie, risquent de ne rester que des ombres s'agitant sur des vieux papiers d’archive.
Car, si l'amateur du temps qui passe ne saurait arriver à cette communion d'esprit avec les personnages ou groupes auxquels il s'intéresse, il peut retrouver à travers les sources cet outillage mental que constituent ces manières de voir, d'entendre, de penser, d'imaginer, d'agir, qui lui disent ce qui a fait la vie d'une société.
C'est à ce genre de quête que j'ai voulu et que je veux utiliser le temps de mes recherches, en me donnant comme but de retrouver comment était - ou non - vécue, comprise, gérée, appréhendée la vie dans les lieux et dans les temps que j’explore.
Pour saisir cette présence, cette vie, plusieurs voies sont possibles. Celles que je décide d'emprunter ne sont que des options prises au sein d'un champ de possibles largement ouvert, et ce travail ne s'achèvera pas sans que j'aie maintes fois mentionné d'autres questions, d'autres sources, d'autres chemins. Henri Toulouze

Sainte Catherine de Sienne

À l’exception de Jeanne d’Arc, jamais femme ne reçut mission plus extraordinaire que Catherine Benincasa, fille d’un teinturier de Sienne. Indissociablement mêlées, sa vie et son œuvre sont un miracle littéraire autant qu’un miracle historique. Née en 1347 dans le siècle du Grand Schisme d’Occident, de la « Peste Noire » et de la Guerre de cent ans, elle meurt en 1370 à l’âge de 33 ans après avoir accompli, bien qu’analphabète, une œuvre littéraire incomparable et, bien que chétive, une action politique décisive. Aux jours les plus durs que traversait l’Europe depuis la chute de l’Empire Romain, et à l’époque la plus sanglante du Moyen Âge italien, Catherine, jeune religieuse dominicaine, fut l’ardente zélatrice du renouveau de l’Église, elle fut le ferme appui et le guide inspiré de la papauté, qu’elle fit revenir d’Avignon à Rome. Fait unique dans l’histoire : les papes Grégoire XI et Urbain VI la conduisirent en plein consistoire et lui demandèrent d’adresser la parole aux cardinaux, ce qu’elle fit avec une éloquence sublime, dénonçant les abus, déplorant les scandales, exhortant les princes de l’Église à faire l’œuvre de Dieu en n’ayant peur de rien.
Une fois son œuvre politique accomplie, dont témoignent ses nombreuses Lettres, Catherine dicta à une vitesse prodigieuse son célèbre Dialogue. Son œuvre, avec celle de Dante, fonde la langue toscane et la littérature italienne. Sainte Catherine de Sienne est la première femme élevée à la dignité de Docteur de l’Église ; en 1999 elle est nommée patronne de l’Europe par le pape Jean-Paul II.

Iconographie : Catherine de Sienne portant sur son voile la couronne d'épines, tenant un crucifix et une fleur de lys.

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Sainte Claire d’Assise

Sainte Claire, ou Claire d'Assise, née Chiara Offreduccio di Favarone le 16 juillet 1194 à Assise dans une famille de la noblesse et morte dans cette même ville le 11 août 1253, est une religieuse italienne. Disciple de saint François d'Assise, elle est la fondatrice de l'ordre des Pauvres Dames (ou ordre des Clarisses). Elle a été déclarée sainte par l'Église catholique romaine le 26 septembre 1255. 

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Histoire de Lyon

Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Lugdunum, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire. La division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Jusqu'au XIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Mais cet âge d'or est fauché par les guerres de religion, qui font fuir une partie des marchands-banquiers étrangers. La Révolution dévaste la ville qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort très affaiblie. Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. Durant le XIXe siècle, elle est une ville de canuts, et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la IIIe République et s'engage dans le radicalisme. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance. À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain.

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la colline de Fourvière

Histoire de Caluire-et-Cuire

 Le fort de Caluire
Idéalement située entre le Rhône et la Saône, dans le prolongement du plateau de la Croix-Rousse, la ville de Caluire-et-Cuire pourrait être considérée comme un arrondissement de Lyon à part entière. Souvent nommée uniquement Caluire, Caluire-et-Cuire est issue de l'unification, en 1797, de la ville de Caluire et du quartier Cuire du 4e arrondissement de Lyon.

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Sainte Élisabeth de Hongrie à Lyon

 

Raymond Balze (1818-1908)
Saint François d’Assise institua, pour les personnes pieuses, un tiers ordre dont il composa la règle. Mais, après la mort de celui-ci, on vit des membres du tiers ordre, désireux d’une perfection plus grande, ajouter à leur règle la vie commune et les trois vœux de religion. Ils formèrent ainsi des communautés d’hommes et de femmes qu’approuva le Saint-Siège, sous le nom de tiers ordre régulier. Le nouvel institut se propagea rapidement, et comme sainte Élisabeth de Hongrie, veuve du landgrave de Thuringe, avait été la première tertiaire qui eût fait des vœux solennels, plusieurs communautés de femmes se mirent sous son patronage. C’est comme cela que commença la présence de Sainte Élisabeth de Hongrie à Lyon.

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Sainte Élisabeth de Hongrie et la Mayenne

Basilique d’Avesnières à Laval.


Sainte Élisabeth de Hongrie, une sainte hungaro-allemande du XIIIe siècle, a priori, ne semblait pas entrer dans les préoccupations de nos ancêtres mayennais et plus largement de l’ensemble des habitants de la France, mais malgré cela, on la retrouve représentée, à Laval et dans d’autres bourgs de la Mayenne, dans des vitraux, des sculptures, des bannières ...  

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Le droit de vote des femmes en France

 

Le 29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois en France, un an après l’ordonnance du 21 avril 1944 leur ouvrant enfin le droit de vote. Une date mémorable mais tardive : la Nouvelle-Zélande a reconnu ce droit 50 ans plus tôt. Ce sont des siècles auparavant que les citoyennes françaises ont débuté leur combat pour accéder aux urnes. 80 années après leur premier scrutin, faisons le point.

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Le droit à l’avortement en Mayenne

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Je me suis intéressé aux prémices du droit à l’avortement en Mayenne.
Retour, en 1976, où un centre d’interruption volontaire de grossesse a ouvert à l’hôpital de Laval, un an après la loi « Veil ».

 Manifestation à Laval en 1974.    

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Sainte Radegonde de Poitiers

Radegonde de Poitiers est née vers 520 en Thuringe et est morte le 13 août 587 à Poitiers. C’est une princesse thuringienne, devenue reine des Francs en épousant Clotaire Ier, fils de Clovis. Connue pour son extrême humilité et dévotion, elle fuit la cour royale et un mari brutal et débauché et s'installe à Poitiers où elle fonde l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers, dont elle devient simple religieuse. Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe, et fêtée le 13 août. Elle est sainte patronne de Poitiers et anciennement patronne secondaire de la France.  

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