Le pourquoi et le comment…
Mes recherches sont nées de la conjonction d'un désir et de mon insatisfaction. D'une part le désir de comprendre le monde local, national ou international ; d'autre part l'insatisfaction de ne pas toujours trouver de réponses adéquates et solides, à mes interrogations, à ma curiosité dans certains écrits de mes devanciers abordant ces sujets et ces thèmes.
Parlons en premier lieu des passions et des curiosités, avant d'atteindre les sphères plus froides de la problématique et des définitions. Mon but est de permettre à tous ceux qui s'intéressent au passé de pouvoir l’appréhender, de retrouver les manières de sentir et de comprendre ceux qui, sans cet effort de sympathie, risquent de ne rester que des ombres s'agitant sur des vieux papiers d’archive.
Car, si l'amateur du temps qui passe ne saurait arriver à cette communion d'esprit avec les personnages ou groupes auxquels il s'intéresse, il peut retrouver à travers les sources cet outillage mental que constituent ces manières de voir, d'entendre, de penser, d'imaginer, d'agir, qui lui disent ce qui a fait la vie d'une société.
C'est à ce genre de quête que j'ai voulu et que je veux utiliser le temps de mes recherches, en me donnant comme but de retrouver comment était - ou non - vécue, comprise, gérée, appréhendée la vie dans les lieux et dans les temps que j’explore.
Pour saisir cette présence, cette vie, plusieurs voies sont possibles. Celles que je décide d'emprunter ne sont que des options prises au sein d'un champ de possibles largement ouvert, et ce travail ne s'achèvera pas sans que j'aie maintes fois mentionné d'autres questions, d'autres sources, d'autres chemins. Henri Toulouze
9 décembre 1905 : Loi de séparation entre les Églises et l’État
Le Sénat finit par adopter la loi le 9 décembre 1905. Le clergé français s’inquiète évidemment des conséquences. Malgré les résistances, elle entre en vigueur le 1er janvier 1906.
Lire le dossier : 9 décembre 1905 : Loi de séparation Entre les Églises et l’État
Alfred Jarry et la Hongrie
La langue, originale et presque inconnue en France, se prête bien aux contorsions ‘jarryesques’. A son tour, la Hongrie, à pas lents mais sûrement, remarque cet auteur pas comme les autres. C’est alors que, par ricochet, un metteur en scène français d’origine hongroise entreprend de monter la pièce en France, en langue hongroise.
Auray, cité médiévale de caractère
Sablé-sur-Sarthe
Bienvenue dans ce petit bout de France, dans l’ancienne province du Maine, au bord de l’Anjou.
Durant de nombreux siècles, Sablé reste avant tout une forteresse militaire particulièrement bien située, aux confins du Maine et de l’Anjou. C’est à l’abri de cette forteresse que va se développer le bourg dont la population devait s’élever, au XVe siècle, à près de 1 200 habitants.
L’actuel château est bâti sur le site de l’ancien château fort. A partir des années 60, Sablé connaît une période d’expansion soutenue qui n’a pas d’équivalent dans son histoire : développement de l’activité industrielle dans les secteurs de l’agroalimentaire, des industries métallurgiques et du matériel électrique. Cette intense politique d’aménagement s’est traduite par un véritable éclatement de la ville hors de ses limites traditionnelles, faisant passer sa population de 6 000 à 13 500 habitants en 25 ans ! Au cœur de la vallée de la Sarthe et aux confins des anciennes provinces du Maine et de l’Anjou, Sablé-sur-Sarthe est dotée d’une histoire riche, elle s’est résolument appliquée à faire revivre son patrimoine.
Barbe-Bleue ou le mythe revisité
Mais avant de voir plus en détail cette œuvre de Béla Bartók et de Béla Balázs, il est intéressant de voir les origines profondes du thème de Barbe Bleue et les différents artistes qui l'illustrèrent par l’écrit ou par la musique.
La première véritable mention du personnage Barbe bleue est à rechercher dans l'œuvre de Charles Perrault sous la forme d'une fable contenue dans le recueil Histoires ou contes du temps passé. Les origines du conte de Charles Perrault font l'objet de nombreuses études sans qu'il y ait identité de vues sur celles-ci. Pour certains, elles doivent être recherchées fort loin.
Des frères Grimm à Anatole France, en passant par Ludwig Tieck, le sujet inspira beaucoup d’autres écrivains.
Avant Bartók, d’autres musiciens s’emparèrent de ce thème. Maurice Maeterlinck et Paul Dukas, André Grétry et Michel-Jean Sedaine, Jacques Offenbach et Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Le douanier Rousseau, de Laval à Paris et à Laval. Et Arcueil dans tout ça ?
Henri Rousseau (1844-1910) dit le douanier Rousseau, peintre naïf ; il travailla comme douanier à la maison des gardes, actuellement le conservatoire d'Arcueil.
Cette phrase pose problème à beaucoup de titre :
• La maison des Gardes était à ce moment-là une propriété privée et ne pouvait pas être le bureau d’octroi ;
• Henri Rousseau était employé à l’octroi de Paris et non à l’octroi de la ville d’Arcueil. L’octroi était un service municipal ;
• Á aucun moment, le douanier a peint ou ne parle de l’octroi d’Arcueil. Le seul octroi qu’il a peint est celui de la porte de Vanves dépendant-lui de Paris.
Ce passage est une erreur manifeste, malheureusement depuis recopiée à de multiples reprises.
Ouvrons le dossier et reprenons les différents éléments.
Lire le dossier : Le douanier Rousseau, de Laval à Paris et à Laval. Et Arcueil dans tout ça ?
Origines des langues et familles linguistiques
Posée depuis des siècles par des penseurs de tous bords, elle a toujours été à l’origine de débats animés et de questions complexes. Fortement liée à l’Histoire de l’humanité, cette problématique de l’origine des langues sous-tend aussi de nombreuses discussions sur l’origine des populations, des cultures, des religions et, plus largement encore, des modes de pensées que l’on rencontre de par le monde. La complexité du débat est telle que la Société de Linguistique de Paris a décrété au XIXe siècle qu’elle ne recevrait “aucune communication concernant […] l’origine du langage”. Il faudra attendre 1975 pour que la question soit relancée, à New York cette fois, par son Académie des Sciences. Depuis, les méthodes d’analyse se sont homogénéisées et se sont faites plus précises, les études se sont multipliées et les données se sont accumulées ; la recherche a donc effectivement progressé, mais la question ultime reste, elle, bien loin d’être tranchée !
Mettons un pied dans l’univers de la linguistique pour mieux cerner les enjeux des origines des langues, les théories les plus couramment avancées.
Lire le dossier : Origines des langues et familles linguistiques
Les Vandales
Ils sont une tribu ou un groupe de tribus germaniques orientales apparues pour la première fois dans l'histoire comme habitant le sud de l'actuelle Pologne. Une grande partie du peuple vandale a ensuite migré, envahissant successivement la péninsule ibérique, puis l'Afrique du Nord-Ouest où ils fondent le royaume vandale au Ve siècle.
Les écrivains de la Renaissance et du début de l'ère moderne ont qualifié les Vandales de barbares « pillant et razziant » la ville de Rome. Cela a conduit bien plus tard à l'utilisation en langue française du terme « vandalisme » pour décrire toute forme de destruction insensée. Cependant, les historiens modernes ont tendance à considérer les Vandales, pendant la période de transition de l'Antiquité tardive au début du Moyen-Âge, comme des agents perpétuateurs, et non destructeurs de la culture romaine.